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Notícies :: globalització neoliberal |
El judici pels fets del Pont d'Aubonne tindrà sentència a les 18h d'avui
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per Campanya suport afectats repressió Evian Telèfon: 0041787413116 |
28 jun 2004
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Després de més de 5 hores de judici, la vista oral contra Martin, Gesine i Oliver que s'està fent a Suïssa ha quedat vista per a sentència. |
periodico aubonne 1.pdf (181,07 KiB) |
periodico aubonne 2.pdf (127,4 KiB) |
A les 18h d'avui es coneixerà la sentència.
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Re: El judici pels fets del Pont d'Aubonne tindrà sentència a les 18h d'avui
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29 jun 2004
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Les anti-G8 coupables
CHUTE D'UN ACTIVISTE Le Tribunal de police a tranché hier l'affaire d'entrave à la circulation sur l'A9. La sanction renforce l'idée que les policiers - un sergent-major vaudois et le Schaffhousois qui a coupé la corde - ne seront jamais inquiétés
EVELYNE EMERI
28 juin 2004
Si vous avez manqué le début
» Manifestants à la barre, policiers pas inquiétés...
Sur le web
» Police cantonale vaudoise
«Non, je n'ai pas pris contact avec les manifestants. Mon seul travail, c'était de libérer la chaussée. Je n'ai appris qu'il y avait des gens suspendus qu'une fois tout près de la corde. Non, je n'ai pas averti mon collègue schaffhousois. Il ne comprend pas un mot de français. J'étais pendu au téléphone avec la centrale quand il a coupé. Je crois qu'il a cru nous rendre service.» A la barre des témoins, le sergent-major de la police cantonale arrivé le premier sur les lieux avec son chauffeur: l'agent alémanique fautif, parachuté là pour le G8. Confronté au gradé vaudois, une militante parisienne, Marion, limpide et affirmative: «Je me suis adressée à ce monsieur d'innombrables fois, lui précisant qu'il y avait deux personnes suspendues au-dessous du pont. Il n'a rien écouté. Il ne m'a même pas regardée, sauf pour me crier dessus, me tirer les cheveux et m'insulter.»
Deux témoins-clés. Deux versions totalement contradictoires. L'échange s'arrêtera là, net. Le président de la Cour, Pierre Bruttin, l'a rappelé d'entrée de cause. L'affaire jugée a trait à l'entrave à la circulation publique sur l'autoroute Genève-Lausanne, à hauteur du viaduc d'Aubonne le 1er juin 2003, et non aux éventuelles responsabilités de la police, dossier en souffrance chez le juge d'instruction cantonal Jacques Antenen. Pourquoi avoir dès lors accepté la comparution du sergent-major, supérieur direct du gendarme alémanique, et avoir refusé celle de ce dernier? Le mystère est resté entier. Un pas en avant, deux en arrière: c'est l'impression d'inachevé qui a prévalu dans le prétoire hier.
Devant le Tribunal de Nyon, étonnamment transformé en quartier de haute sécurité, les trois inculpés, l'Anglais Martin Shaw (39 ans), sa compagne de cordée et de vie, Gesine Wenzel (26 ans), et le Lausannois Olivier Lehmann (25 ans) n'ont pas lésiné sur les détails et les fondements de leur action pacifique. S'agissant de la prise de risque (ne pas s'assurer avec une seconde corde), ils ont réexpliqué une énième fois le motif de cette décision: être crédible en risquant leur peau, être pris au sérieux puisqu'ils ne le sont pas quand ils descendent dans la rue. «La seule vie que nous avons mise en danger, c'est la nôtre. Nous avions confiance en la police. Nous n'avons jamais imaginé cette possibilité (n.d.l.r.: corde sectionnée)», ont répété inlassablement les coaccusés.
Leur transparence, leurs émotions, les conséquences de «l'accident», ainsi que le qualifie généreusement le président Bruttin, n'ont pas convaincu. Et pas davantage les plaidoiries en faveur d'un acquittement général de Me Jean-Michel Dolivo et de son confrère Jean-Pierre Garbade. Martin Shaw, le plus atteint dans sa santé, a été reconnu coupable, mais exempté de peine. Gesine Wenzel écope de 10 jours de prison avec sursis et Olivier Lehmann du double. Tous trois devraient faire appel.
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