Imprès des de Indymedia Barcelona : http://barcelona.indymedia.org/
Independent Media Center
Notícies :: guerra
Batasuna nie l'implication d'ETA dans les attentats de Madrid
11 mar 2004
Arnaldo Otegi nie l'implication d'ETA:le chef de Batasuna nie l'implication d'ETA dans les attentats de Madrid
MADRID (AP) - Arnaldo Otegi, chef du parti interdit Batasuna, considéré par les autorités espagnoles comme la vitrine politique d'ETA, a affirmé jeudi que les attentats de Madrid n'avaient pas été commis par le groupe séparatiste basque, selon l'agence de presse espagnole Efe.

Il a souligné sur Radio Popular que l'ETA prévenait toujours avant de commettre des attentats, or le ministre espagnol de l'Intérieur Angel Acebes a affirmé qu'il n'y avait pas eu d'avertissement.

"Le modus operandi, le nombre élevé de victimes et la façon dont cela a été perpétré me font penser (...) que cela pourrait avoir été (commis par) une cellule d'opérations de la résistance arabe", a-t-il dit.

jeudi 11 mars 2004, 13h20 Plus de 130 détenus basques dans les prisons françaises

PARIS (AP) - Plus de 130 prisonniers basques, membres présumés de l'organisation indépendantiste ETA, sont actuellement incarcérés en France : environ la moitié d'entre eux attendent d'être jugés, tandis que les autres détenus ont déjà été condamnés, a-t-on appris jeudi de sources judiciaires.

L'an dernier, 31 militants de la cause basque ont été condamnés à Paris, a-t-on précisé de mêmes sources.

La France et plus particulièrement le Sud-Ouest servent depuis longtemps de base arrière logistique à l'ETA soupçonnée d'être à l'origine des attentats sanglants commis jeudi à Madrid. Plusieurs dizaines de militants ou de sympathisants de l'organisation terroriste sont arrêtés tous les ans en France.

Les juges d'instruction antiterroristes à Paris, et surtout Laurence Le Vert, sont saisis de nombreuses enquêtes, notamment "pour association de malfaiteurs terroristes" visant des membres présumés de l'ETA arrêtés souvent en possession d'armes, d'explosifs ou de faux papiers.

Beaucoup de personnes arrêtées en France sont recherchées en Espagne à la suite d'attentats meurtriers. Après leur procès en France, les etarras peuvent être extradés, si la justice espagnole en fait la demande.

Ils purgent souvent une partie de leur peine en France. Tant que l'instruction est en cours à Paris, les prévenus sont incarcérés en région parisienne et se plaignent de l'éloignement avec leurs proches au Pays basque.

Une fois condamnés, ils sont souvent transférés dans des prisons plus proches de l'Espagne, mais aucune solution globale n'a été négociée, comme c'est le cas pour les détenus corses dans les dossiers terroristes. AP



Sartu ezazu berri honentzako komentario bat
Sindicato Sindicat