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Niñas, carne de cañón en conflictos armados
04 mar 2004
Niñas, carne de cañón en conflictos armados

Miles son secuestradas y obligadas a enrolarse, revela estudio de la ONU
México D.F. Jueves 4 de marzo de 2004


Naciones Unidas, 3 de marzo. Decenas de miles de muchachas luchan en la primera línea de fuego en los conflictos armados de países en desarrollo y no sólo ejerciendo como cocineras o esclavas sexuales para los soldados varones, según un estudio publicado hoy.

''Hay una tendencia a clasificar erróneamente a las jóvenes en países donde lo usual es que se les prostituya, cuando ellas son a menudo combatientes de primera línea'', dijo Dyan Mazurana, una de las autoras del estudio.

Mazurana y su colega en Estados Unidos, la investigadora Susan McKay, escribieron Where are the girls? (¿Dónde están las niñas?) tras pasar tres años entrevistando a más de 300 jóvenes menores de 18 años en el norte de Uganda, Sierra Leona y Mozambique.

Su estudio, subvencionado por el gobierno canadiense, también abarca conflictos armados en Nepal, Oriente Medio y Colombia.

Las jóvenes participan en combates y también realizan labores domésticas, como cocinar, y frecuentemente sus funciones incluyen tener relaciones sexuales con los soldados, expresó la investigadora en una entrevista durante una reunión en Naciones Unidas de la Comisión sobre el Estatus de las Mujeres.

Para ayudar a esas adolescentes, que generalmente son secuestradas y forzadas a luchar, las agencias internacionales para el desarrollo hacen que sus enviados encubran su labor como combatientes, señaló el estudio.

En el norte de Uganda, los menores representan alrededor de 80 por ciento de la tropa del Ejército de Resistencia del Señor (LRA, por sus siglas en inglés), y la mitad son niñas.

''La mayoría de las jóvenes en el norte de Uganda, en el LRA, tienen entre 10 y 13 años", reveló Mazurana.

Secuestros

Hace dos semanas, el LRA, que sostiene que busca lograr una vida mejor para los acholi, que habitan el norte del país, mató a 230 personas en una ofensiva en un campo de refugiados ugandeses. Niñas participaron en dichos ataques.

"La gente no desea unirse al LRA y éste la captura y la obliga a participar", dijo Mazurana. "La estimación es de 50 mil personas secuestradas por el LRA", añadió.

"En Africa subsahariana, si nosotros queremos entender la clase de guerras económicas que provocan estos conflictos y cómo operan, tenemos que prestar atención al papel de los jóvenes, chicos y chicas", abundó.

En la década de la guerra civil que devastó Sierra Leona, y que acabó hace dos años, 22 mil 500 de los 45 mil miembros del Frente Revolucionario Unido eran menores, y 7 mil 500 eran niñas, según el estudio.

Un segundo grupo rebelde de Sierra Leona, las Fuerzas Armadas Revolucionarias, disponía de 10 mil soldados, la mitad de los cuales eran niños y, de éstos, mil 700 eran niñas.

Los grupos rebeldes son conocidos por sus tácticas brutales, inclusive obligar a los niños a matar a sus padres y a combatir bajo los efectos de drogas.
Mira també:
http://www.jornada.unam.mx/2004/mar04/040304/052n1con.php?origen=index.html&fly=1

Comentaris

Où sont les filles ?
04 mar 2004
Résumé

L'étude de Dyan Mazurana et de Susan McKay, Où sont les filles ?, permet de mieux comprendre la militarisation de la vie des filles au sein des forces et groupes armés, et les fonctions qu'elles y assument. À partir des informations recueillies au cours de leur travail d'enquête dans le nord de l'Ouganda, en Sierra Leone et au Mozambique, les auteures montrent que les filles incorporées dans des groupes et forces armées ne sont pas et n'ont jamais été de simples « civiles associées aux troupes ».

Cette étude s'adresse à tous ceux qui interviennent sur le terrain dans les pays en situation de conflit ou ravagés par la guerre, qu'ils soient d'organismes multilatéraux, d'organisations gouvernementales, de groupes communautaires ou d'organisations non gouvernementales. Où sont les filles, si elles ne sont pas recensées comme membres des forces et groupes armés quand vient le temps de désarmer, de démobiliser et de reconstruire les sociétés ?

Susan McKay est psychologue, infirmière et professeure en Études des femmes et Études internationales à l'Université du Wyoming à Laramie, aux États-Unis. Dyan Mazurana est chercheure attachée au Feinstein International Famine Center à l'Université de Tufts, aux États-Unis.

Commentaires

« Où sont les filles ? est un livre à lire sur-le-champ, un livre à passer à nos collègues. Les révélations courageuses de McKay et de Mazurana sur l'utilisation et l'exploitation brutale des filles tant par les gouvernements que par les groupes d'opposition armés doivent nous faire mûrement réfléchir. À nous ensuite d'utiliser cette étude comme une plate-forme pour agir, obliger chaque force ou groupe armé coupable de ces pratiques (ainsi que ceux qui les soutiennent) à rendre des comptes, repenser la façon dont nos propres organismes interviennent pour mettre fin aux conflits et, par dessus tout, accorder toute notre attention aux besoins qu'expriment les filles elles-mêmes. Où sont les filles ? est un ouvrage très important pour nous tous. » (Cynthia Enloe, auteure de Maneuvers : The International Politics of Militarizing Women's Lives).

« Nous avions besoin d'une étude comme Où sont les filles ? pour faire entendre le point de vue des filles enrôlées au sein de forces ou groupes armés et pour montrer à quel point une analyse non sexiste peut modifier ou effectivement mettre en pièces des « vérités officielles » qui font obstacle à une action efficace. Les responsables des programmes de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) pourront, à la lecture de ce livre, remettre en question leurs idées préconçues, cesser d'alimenter eux-mêmes les problèmes et trouver des moyens de répondre aux besoins souvent occultés des nombreuses filles et jeunes femmes qui ont servi dans des forces et groupes armés de par le monde. » (Courtney Mireille O'Connor, juriste en droit international et conseillère pour les opérations).

« Jamais avant cette étude n'avait-on décrit la situation des filles associées à des forces ou groupes armés d'une manière aussi fouillée et aussi nuancée. Cet ouvrage réunit des témoignages saisissants et des analyses en profondeur assorties de multiples recommandations qui peuvent orienter les politiques et les pratiques de façon à mieux répondre aux besoins longtemps négligés de ces filles et jeunes femmes. Il s'agit d'un livre incontournable pour quiconque milite contre l'utilisation d'enfants soldats ou intervient auprès de ces enfants. » (Michael Wessells, spécialiste en protection de l'enfance auprès du Christian Children's Fund et professeur de psychologie au Randolph-Macon College).

« Les mesures que les auteures recommandent cherchent à répondre à bon nombre des besoins que les filles elles-mêmes expriment régulièrement mais auxquels les organismes humanitaires ou les dirigeants politiques prêtent trop rarement attention. Cet ouvrage important stimulera la réflexion, les interventions et la mise en place de programmes susceptibles de répondre adéquatement aux problèmes complexes et spécifiques que vivent les filles dans les situations de conflit armé. » (Jane Lowicki, conseillère en matière de protection de la jeunesse et de développement, International Rescue Committee).

« Les besoins spécifiques des filles incorporées n'ont pas fait l'objet d'analyses suffisantes et les programmes de démobilisation ont rarement tenu compte de l'existence et de l'expérience des « filles soldats ». L'étude de Mazurana et de McKay vient combler cette lacune en nous permettant de mieux comprendre cet enjeu extrêmement important et nous espérons qu'elle amènera les organismes humanitaires et les services de protection de l'enfance à agir de manière plus efficace. » (Iain Levine, directeur des programmes, Human Rights Watch).

La recherche et la publication de ce livre ont été réalisées avec l'appui financier du Gouvernement du Canada par l'entremise de l'Agence canadienne de développement international (ACDI).

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Aussi disponible en anglais.

Ariane Brunet
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If you come because your liberation is linked to mine,
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Poem Shared by Ayesha Imam at the Leadership Institute of the Center for Women's Global Leadership and Women Living Under Muslim Laws, Istambul, September 1998.


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