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Notícies :: globalització neoliberal : criminalització i repressió
LANDQUART NO WEF DAVOS 2004 REPRESSION VIDEO PHOTOS
26 gen 2004
grave represion contra los companeros que fueron manifestarse a davos 2004 contra el WEF, la policia los hizo bajar del tren por zurich a palos y los registro todos bajo la amenaza de los canones de agua. lo siento no he traducido el articulo. si alguien puede, gracias.
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2 testigos de lo que paso en LANDQUART

VIDEOS sobre lo que paso:

http://ch.indymedia.org/rtsp/2004/01/18161.rm

y :

www.supermafia.com/temp/rep/videos
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Récit Landquart Yakari, 25.01.2004 16 :55

Voici mon témoignage concernant ce qui s'est passé à Landquart. Après la manif, on a pris le train pour Landquart, plein à rabbord. Durant le voyage j'apprend qu'un pote à été arrêté à la gare de Coire en tentant de rejoindre le train (depuis relâché car aucune raison valable).
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Arrivés à la gare de Landquart on est sortis et on s'est regroupés devant le pont en fer. Y avaient pleins de membres du BB mais c'est dur à dire parce qu'on étaient tous masqués, tous plus ou moins en noir.. enfin bref y avait du monde. Les flics étaient à l'autre bout du pont avec un canon à eau (genevois si je ne me trompe). Y a eu quelques jets (sans produits chimiques !miracle !)
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puis certains manifestants ont lancé divers objets en direction d'une barrière située sous le grand locatif, vers le deuxième pont, en béton. Y a eu une volée de balles en plastique. Après me suis dirigé sur la place de la gare. Là des manifestants lancaient des objets sur la flicaille mais c'était pas très équilibré vu le nombre de flics (avec masque à gaz ceux-ci, ils avaient surement du CS prêt à l'emploi) et les trois canons à eau allemands.
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Ils ont lancé des grenades détonnantes ( y avait aussi l'air d'avoir de l'aérosol)Après je sais pas trop ce qui à eu à la gare, j'y suis retourné, et pleins de gens étaient déjà monté dans le train pour repartir.
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Mais c'est là que les flics se sont déployés, depuis la place de la gare et en travers des voies. Ils ont alors commencé à lentement remonter en direction du pont, Nous on devait alors reculer mais ca se tassait derrière.. devant les flics, sur la gauche aussi, à droite le train, et derrière les ponts plus les flics et le canon à eau. Précision : les flics qui remontaient les rails avaient un brancard pliable avec eu.... surment pas pour eux.. ils sont prévoyants quand même ! ! Tout en remontant, ils ont vu qu'il y avaient encore des gens dns le train alors ils ont foutu un ou plusieurs lacrymos dans le wagon.

Autant dire q y en a qui ont du cracher leurs poumons... Alors qu'il était évident déshormais que les poulets voulaient pas nous laisser partir en train on étaitent de plus en plus à l'étroit. Des BB ( ?) et autres ont formé un rempart humain avec des bandroles.. les keufs ont avancé et frappé certains.. au ventre (tonfa) et surtout à la tête !

Quelques minutes plus tard ils ont donné l'assault à coup de lacrymos bien chargés.. ce qui auraient pu faire des morts parce qu'on à été forcés de revenir sur la place de la gare (le chemin était déjà 'balisé') mais en passant par-dessus une barrière en fer.
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Avec le stress, la panique y en a qui ont évité de justesse de se faire écraser ! Arrivés sur la place c'était vraiment psycho... pas d'éclairage publique, juste les projos des trois canona à eau allemands, (un à une extrêmité 2 à une autre) qui parcouraient la foule, la place entourée de barrières et de flics, remplie de monde, des gens se cherchent, se trouvent, se reperdent etc... et là on se demandait vraiment ce qui nous attendait.. ça faisait presque un peu rafle durant certaines guerres.... on a poiroté un bon moment et pour finir ils ont annoncé qu'on devrait tous passer par un contrôle d'identité.
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J'avais peur qu'ils prennent le matos photo/vidéo. Mais ca a été.. j'ai balancé mes lunettes, mon masque et mon Rinhomer et hop ! Le contrôle commencait au pied des deux camions allemands, en pleine lumière bien sur.. par groupes de 5, on enlève le bonnet.. on se fait accompagner plus loin, contrôle des papiers (le flic remplissait une feuille verte avec les coordonnées etc).

Certains étaient de suite menottés et emmenés plus loin. Moi j'ai passé le coup des papiers (j'avais que l'AG) et ai eu droit à une fouille rapide et très sommaire, mais avec un test à la con de la part du flic qui m'a dit << c'est toi qui était sur le pond et qui lancait des cailloux sur les collègues, ouais ouais je sais qu'c'est vrai, et devant ma négation il m'a laissé patienter, une fois qu'on fut 4 un flic nous emmena sur le quai pour prendre le train.
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Ce soir là c'est 500 personnes que les flics ont arrêtées, parquées comme un troupeau.. bientôt ils feront comme au states, des camions de déménagement et hop ! 1200 personnes arrêtées d'un coup ! On m'a dit que les personnes arrêtées ont été accusées d'avoir détérioré le train.....

Bref.... je crois qu'une fois de plus les flics ont su dès le début ce qu'ils allaient faire... et l'on fait comme il voulaient. Le seul truc positif (eh oui je m 'y risque) c'est qu'ils n'avaient pas mis de produit dans les canons à eau, n'ont pas utilisé les canons portatifs, ni de balles marquantes, ni flashball ni taser.

Oui parce que le taser à été testé par les flics zurichois si je ne me trompe pas et ça ca sra plus dla rigolade. Mais bon y en a déjà plus qu'assez pour que cette opération soit parfaitement illégale, anti-démocratique.. etc..

La repression très forte et disproportionnée à eu raison de notre droit de s'exprimer

Le réveille sonne, il est 5h45. C'est tôt pour un samedi matin, mais la motivation ne manque pas. Je me lève, m'habille, déjeune ce que mon ventre peut accepter si tôt, prend mes affaires et départ pour la gare Cornavin. Arrivé la-bas, des militants sont déjà là, dans le hall. De plus en plus de monde afflue (pour une trentaine de personnes au final) , les gens discutent et se mettent finalement en route pour prendre le train de 7h44 direction Zurich.

L'ambiance est bonne et tous se réjouissent de la manifestation mais personne ne sait s'il vaut mieux aller à Lanquart ou à Coire. De ville en ville, de plus en plus de monde arrive. Enfin, le train arrive gare de Zurich et on nous annonce que sont mis à disposition 2 trains : Un premier qui s'arrête à Lanquart et continue sur Coire, un second qui va directement à Coire.

Dans la gare de Zurich HB, il y a déjà environ 400 personnes qui se suivent en musique et, comme on pouvait le penser, prennent tous le même train (celui s'arrêtant à Lanquart). Le train est petit et bondé, les gens sont debout dans les couloirs et entre les wagons.

Après deux heures de trajet, nous approchons de Lanquart et certains craignent un blocage du train par les Révolutionnaires Aufbau pour forcer les gens à tous manifester à Davos. En gare de Lanquart, les personnes ayant décidés d'y manifester descendent mais il y a beaucoup d'hésitation : La gare est vide, trop vide et cela ressemble à un piège de la police.

Finalement, tout le monde remonte dans le train et repartent direction Coire.
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Lorsque la manifestation de Coire commence, il y a environ 1500 personnes. Les gens défilent dans la ville trop petite, et tournent en rond pour rallonger la manif. La police est présente mais se comporte bien : Elle ne réagit pas aux boules de neige et encadre la manif. Au final, de la peinture à été jetée contre des banques, une vitrine a été brisée et quelques tags fait.

Bref, le bilan des dégâts est faible pour ce type de manifestation. Pourtant, la manifestation ayant été très courte, beaucoup veulent la continuer à Zurich et environ 400 personnes reprennent un premier train de 15h16 direction Zurich. Il y a des touristes et des manifestants. Au départ, le train est stoppé 3 fois par la sonnette d'alarme et met du temps à démarrer : Personne ne comprend pourquoi l'on tire le frein d'urgence.

Le train arrive à Lanquart et beaucoup se préparent à descendre, j'interroge un militant : « Nous allons bloquer le train par solidarité avec des camarades retenu à Davos par la police ». Le frein d'urgence est tiré lorsque le train repart de Lanquart et tous descendent sur le quai. Etonnement, la voie est déjà bloquée par de lourdes barrières (socle en béton, chaînes, grillages,…).

On peut se demander si la voie a été obstruée au moment ou le train s'est arrêté ou si elle l'était déjà avant l'arrivée du train, par la police qui avait déjà prévu de nous bloquer… Les gens attendent dans la gare que la situation se débloque mais rien de bouge : Des annonces sont faite pour expliquer que la gare sera bloquée tant que les camarades dans le train de Davos ne seront pas relâchés et la zone est totalement encerclée par la police (grillages, cannons à eau, anti-émeutes).

Des pierres sont lancées, les cannons à eau répliquent, des nazis provoquent en criant des slogans de l'autre coté des grillages et reçoivent des pierres… Bref, l'on trouve de quoi s'occuper dans la gare. Environ deux heures après, la police commence à remonter du bas de la gare, et personne ne comprend leurs objectifs : Notre enclos est de plus en plus petit. Les anti-émeutes remontent les trains, des lacrymogènes sont tirés et les gens jetés du train, la police veut visiblement que nous sortions du train qui a été tagué.

Pour éviter une confrontation violente, les manifestants s'assoient sur le quai en se tenant parmi et attendent la charge de la police (qui se rapproche de plus en plus). Tout s'accélère : Des lacrymogènes sont tirés, des balles en caoutchouc fusent et l'on voit surgir derrière nous des policiers genevois en pleine charge qui commence à tabasser des gens assis. C'est la panique générale, personne ne comprend ce que veut la police (qui n'a fait aucune annonce, ni sommation) .

Les plus expérimentés crient de rester assis pour éviter l'escalade (on pense que la police veut nous arrêter sur place puisqu'elle ne nous a rien dit) mais rien n'y fait, la police tabasse et les gaz ont raison du calme des plus courageux. L'on aperçoit enfin qu'une ouverture à été faite par les anti-émeutes et tous s'y ruent pour éviter la police en charge.

Des gens trébuchent dans la neige, s'effondrent et doivent être porté car ils ne peuvent plus avancer à cause des nombreux gaz CS lancés et des balles en caoutchouc tirées. On arrive enfin sur une petite place encerclée par la police : Un enclos plus facile à maîtriser. Des manifestants sont blessés et la police nous sommes de rester calme. Après une longue attente, on nous informe que des contrôles d'identités vont avoir lieu ainsi que des fouilles : Impossible de refuser vu la situation dans laquelle nous nous trouvons. Les journalistes peuvent quitter les lieux (pour mieux abuser de la force sans médiatisation possible ?).

Cinq par cinq, nous devons nous présenter aux contrôles. Impossible de s'approcher de le police sans jet d'eau ou de bombe au poivre immédiat, nous restons des heures dans cette enclos en attendant les contrôles qui sont extrêmement longs.

Enfin, je suis emmené par la police pour procéder aux contrôles (chaque personne est escortée par un policier) : On nous menotte à l'aide de circlets en plastiques qui sont très douloureux car trop serrés (impossible de le faire comprendre à la police qui ne veut rien savoir), on nous emmènent dans un parking souterrain réquisitionné, interroge, fiche notre identité, fouille et confisque une partie de nos affaires (canif, lunettes, masques, etc.) Certains sont insultés ou menacé (« Viens par la sale garce ou je te défonce la tronche salope », « On va te régler ton compte et tu t'en sortira pas », etc.) et nous sommes finalement parqué dans une zone entourée par la police ou nous attendons d'être escorté vers une autre cage.

Nous attendons dans notre nouvel enclos à l'air libre que le train arrive, on nous pousse ensuite dans la rampe du quai de la gare ou nous attendons encore, debout et serré dans le froid, environs 30 minutes jusqu'à que le train soit prêt.

Enfin, nous prenons, exténué, le train qui se dirige vers Zurich avec environ 50 militants (la manif a été divisée en plusieurs trains qui ont quelques heures d'intervalle pour éviter une émeute à Zurich).

Nous arrivons a prendre de justesse de dernier train pour Berne où nous apprenons que des fascistes ont agressé des manifestants rentrant de Lanquart, sous les yeux de la police qui n'a pas réagit. Nous finissons la nuit à la Reitschule à Berne car la police fait la chasse aux manifestants en ville et des fascistes rôdent.

Enfin, nous reprennons le train pour Fribourg-Lausanne-Genève de 4h26 ou nous arrivons à Genève à 7h15, fatigué, maltraité, humilié après une longue journée de plus de 25 heures.

Dans le rétro scope, il apparaît que la police qui a enfermé au froid et sans explication pendant de nombreuses heures, tabassé, fiché, et fait usage de leurs armes anti-émeutes de manière totalement disproportionné cherchait une chose : Casser le mouvement, dégoûter les gens de revenir à des manifestations qui, pour avoir manifesté pacifiquement à Coire, ont dû payer chère leur tentative d'exprimer leur désaccord de manière démocratique.
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http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=14833
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