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Notícies :: guerra
El principal grup armat cors declara una treva sense condicions
14 nov 2003
El principal grup armat cors declara una treva sense condicions
El principal grup armat cors declara una treva sense condicions En una conferència de premsa avui de matinada, el Front d’Alliberament Nacional Cors-Unió de Combatents ha anunciat una treva sense condicions i l’aturada de totes les activitats militars. La treva s’ha declarat ‘per afavorir el el procés d’unió de les forces nacionalistes corses’. Segons el portaveu del grup, Còrsega es troba en un ‘moment històric’ i ha fet una crida a la unió de tots els partits nacionalistes. De fet, les deu formacions nacionalistes corses legalitzades fan converses des del setembre passat, amb vistes a formalitzar una unió per les properes eleccions a l’Assemblea de Còrsega, la primavera de l’any vinent. Els moderats del PNC (Partit de la Nació Corsa), havien exigit una treva ‘total’ de les accions violentes. Segons els experts polítics, una candidatura unida podria obtenir pels volts del 30% dels sufragis.
És la primera vegada en trenta anys que es declara una treva fora de cap negociació amb l’estat francès. La darrera treva del FLNC es va declarar l’any 1999, en el marc del procés de Matignon. L’altre FLNC, anomenat ’22 d’octubre’ i provinent d’una escissió, no s’hi ha afegit. Fa uns mesos, els corsos van rebutjar en referèndum un canvi en l’estatut de l’illa.
Mira també:
http://fr.fc.yahoo.com/d/dossiercorse.html

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Corse: le FLNC-UC annonce qu'il suspend ses actions militaires
14 nov 2003
AJACCIO(AFP) - Les clandestins du FLNC-Union des Combattants (FLNC-UC) ont annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'ils "suspendaient" leurs "actions militaires sans condition de temps ni de lieu" afin d'accompagner le processus d'union des nationalistes, au cours d'une conférence de presse clandestine.

"Nous décidons, à dater de ce jour, de suspendre nos actions militaires sans conditions de temps ni de lieu", a déclaré devant plusieurs journalistes un membre d'une "délégation du FLNC-UC", encadré d'une vingtaine d'autres militants en treillis de combat, lourdement armés et le visage dissimulé sous une cagoule. Cette conférence de presse s'est déroulée vers 03h00 vendredi, dans une petite bâtisse au coeur du maquis de la montagne corse, où les journalistes ont été conduits par les clandestins à bord d'une camionnette aux vitres rendues opaques.
"Nous avons conscience aujourd'hui qu'il est de notre devoir de créer les conditions définitives de l'union stratégique nationale", a encore déclaré le militant du FLNC-UC, lisant un texte au micro d'un système qui distordait sa voix. "A présent, nous attendons du mouvement national uni, et ce n'est pas une exigence, qu'il conduise sur le terrain des luttes publiques, tous les combats vitaux pour l'émancipation nationale", a-t-il encore énoncé, aux côtés d'autres militants montrant ostensiblement à la presse des armes de poing, des fusils d'assaut, une mitrailleuse, deux lance-roquettes et des grenades.

Par ailleurs, la voiture personnelle d'un gendarme a été endommagée jeudi soir par un attentat à l'explosif à Morta, en Haute-Corse, a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie. La voiture, vide, était stationnée sur la chaussée publique dans ce village de la Plaine orientale quand la bombe a explosé, provoquant des dégâts moyens.

Les dix mouvements nationalistes publics se rencontrent chaque semaine à Corte (Haute-Corse) depuis le 9 septembre pour tenter d'établir une "union stratégique" en vue des élections à l'Assemblée de Corse en mars 2004. Pour accepter cette union, les modérés du Parti de la Nation Corse (PNC), mais aussi du collectif A Chjama Naziunale et de l'Accolta Naziunale Corsa (ANC) ont exigé au préalable une "trêve longue et totale" des actions violentes.

Lundi, les mouvements indépendantistes Corsica Nazione et Indipendenza, vitrines politiques du FLNC-UC, avaient demandé aux clandestins de prendre une "initiative majeure" sur la lutte armée. Jeudi, le PNC, outre la trêve, a également réaffirmé qu'il attendait "un engagement clair concernant la mise en oeuvre d'un processus de sortie définitive de la clandestinité en cas de nouvelle donne politique en mars 2004". Il livrera sa réponse quant à l'union dimanche à Ajaccio au cours de son assemblée générale.

Si les dix mouvements forment une seule liste aux territoriales, ils pourraient emporter plus de 30% des suffrages, selon de nombreux observateurs politiques insulaires. "Ce projet (d'union), s'il est suffisamment ambitieux et construit, permettra d'installer, pour une période transitoire, de nouvelles institutions corses et devra être accompagné d'un véritable processus de paix et du droit à l'autodétermination. Nous saurons y contribuer", assure encore le mouvement clandestin.

Cette nouvelle trêve "constitue un acte majeur de paix" et "ce sera, en trente années de luttes, la première fois qu'un tel geste est consenti hors de toute négociation avec l'Etat français", souligne le FLNC-UC. La dernière "trêve illimitée" du FLNC remonte à décembre 1999 lorsque avait débuté le processus de Matignon. Le FLNC-UC a revendiqué récemment de nombreux attentats contre des symboles de l'Etat en Corse et sur le continent, visant en particulier les biens des gendarmes et des policiers.

Mais l'autre FLNC, dit du "22 octobre" (branche dissidente de l'UC), n'a pas décrété de trêve et dénonçait récemment, à propos de la tentative d'union des nationalistes publics, "de vulgaires tractations politiciennes".
Mira també:
http://fr.news.yahoo.com/031114/202/3hvv9.html
Sindicat Terrassa