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Notícies :: educació i societat
La lluita contra la privatitzacio de l'educació publica, ha obtingut una petita gran victoria avui, a Tolouse II-Le Mirail (Estat francés)
06 nov 2007
Avui l'Université Tolouse II-Le Mirail (Tolosa de Lengadoc /Estat francés) s'ha despertat amb totes les facultats bloquejades, per uns piquets que fent efectiu la votació de l'assemblea general d'estudiants de la setmana passada, han paralitzat l'activitat de tota la univesitat, hi han cridat a tothom a una nova assemblea general d'estudiants a 10:30 al principal amfiteatre de l'Universitat, per decidir entre tots i totes si calia seguir amb la vaga i el bloqueig de totes les facultats.

La lluita estudiantil que començà ja fa unes quantes setmanes, demana la retirada (retrait) de la Loi Pecrese, llei mitjançant la qual l'Estat francès vol fer efectiva la declaració de Bolonya a França. Una llei que aprovada a traició aquest estiu pel govern Sarkozy-
És punt per punt calcada a la LOU de l'Estat espanyol que aprovà el govern d'Aznar, (finançament privat de l'Universitat publica, trabes socials i economiques per accedir-hi, an.nulació de tota democràcia universitària, etc)
i que el govern ZP en comptes de derogar (com va prometre) va moure cinicament algunes comes.


En un amfieatre, abarrotat, on gairebé era impossible entrar, i on tranquilament hi havia mes de 2.000 estudiants, ha començat l'assemblea general d'estudiants (AGE).
Durant més de cinc hores, s'han succeit les posicions en contra i a favor del bloqueig, les raons contra la llei.
Sindicalistes estudiantils i estudiants simplement, han conseguit convençer a un auditori en un principi no gaire convençut per continuar el bloqueig i la vaga, entre la demagogia de moltes de les intervencions pel no al bloqueig, les interrupcions constants de certs grupuscles exaltats,que no veient be que es deixes parlar a tothom respectant el torn de paraula, i que després cinicament acusaven els sindicats de manipular l'assemblea i demanaven democràcia.

En una lliçó exemplar, com ja he dit, les intervencions a favor del bloqueig, han estat defensades amb arguments, sense caure en el parany de les provocacions i insults dels grupuscles, explicant pacientment la necessitat que té el moviment de bloquejar facultats.

I al final ha succeit la sorpresa, en una votació a ma alçada que s'ha hagut de repetir varies vegades per la quantitat de vots emesos.
Ha guanyat per un ajustat resultat el si, el seguir bloquejant les facultats, seguir la lluita.
Els grupuscles que demanaven "democràcia" al veure com perdien la votació han abandonat sobtadament l'assemblea i contra la decisió general de la majoria han intentat desbloquejar algunes facultats, fet que la formació rapida de piquets espontanis ha impedit.

Avui al Mirail, davant dels mitjans de comunicació i de la resta d'universitats de tot l'Estat francés, que esperaven que succeiria.
L'Assemblea d'Estudiants ha decidit fer valer el dret col.lectiu a la revindicicaió justa de una educació publica accesible per tothom per sobre d'interessos individuals de cada un/a de seguir nant a classe per un treball, un examen, etc.
Avui al Mirail ha reafirmat que la lluita és absolutament necessària per guanyar els nostres drets bàsics.
I en fer-ho ,de ben segur que el seu exemple, donara força a tots els estudiants que arreu d'europa enfronten el pla bolonya i les seves corresponents lleis estatals.
Com diuen aquí : Seul la lutte paie!

Salutacions militants

Víctor

Erasmus de Psicologia a Tolosa / Tolouse II le Mirail.

(disculpeu les faltes d'ortografia)

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Comentaris

Re: La lluita contra la privatitzacio de l'educació publica, ha obtingut una petita gran victoria avui, a Tolouse II-Le Mirail (Estat francés)
06 nov 2007
Unifier les luttes et construire la grève générale

Déclaration du GSI, section française de la LIT-QI
Depuis quelques semaines la situation sociale et politique en France est en train d'évoluer sensiblement. En réponse aux attaques du gouvernement, on assiste à une accélération et à une multiplication des grèves, qui correspondent au ras-le-bol des jeunes et des travailleurs. Les exemples les plus récents ont été les grèves des agents de la SNCF, de la RATP et d'EDF-GDF contre la réforme des régimes spéciaux, celles des étudiants contre la réforme des universités ou encore celle des personnels d'Air France pour l'augmentation des salaires et l'amélioration des conditions de travail. Dans toute l'Europe les conflits ont également tendance à se multiplier, dans le public comme dans le privé.

Il n’y a rien à négocier

Toutefois l'ensemble de ces mouvements a dû faire face au même obstacle : l'attitude des directions syndicales et politiques. Ces dernières cherchent avant tout à éviter un affrontement avec le gouvernement. Pour ce faire, alors que leur rôle est d’aider à organiser la grève, elles se sont opposées à la reconduction du mouvement après la journée du 18 octobre et ont tout fait pour empêcher que la grève d'Air France ne se prolonge.

Les dirigeants de l’ex-gauche plurielle ont approuvé les directives européennes remettant en cause les droits des travailleurs. Les directions syndicales, composées essentiellement de militants du PS, du PC... présentent la réforme du régime des retraites comme inéluctable, et refusent d'avancer la seule revendication qui soit dans l'intérêt des travailleurs, celle du retour à 37,5 annuités pour tous avec un départ maximum à 60 ans à taux plein. Ces directions se saisissent de toutes les perches tendues par le gouvernement pour « négocier » en se gardant bien de contredire ses mensonges.

Aussi elles ne disent pas que les agents de la RATP, d'EDF-GDF et de la SNCF ont une surcotisation qui permet de financer leurs régimes spéciaux. Ils ne disent pas qu'une des premières mesures du gouvernement a été d'accorder 15 milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches, alors que selon Conseil d'Orientation sur les Retraites (COR) un retour à 37,5 annuités pour tous, public comme privé, ne coûterait que 8 milliards d'euros.

Elles ne disent pas non plus que l'objectif du gouvernement est de faire sauter les régimes spéciaux pour accélérer, dès l'année prochaine, l’application de la réforme des retraites de 2003 et faire passer tout le monde au plus vite à 41, 42 puis 45 annuités. Elles ne disent pas que le patronat, au titre des exonérations de « charges » (c'est à dire du pillage du salaire indirect des travailleurs) doit plusieurs dizaines de milliards d'euros à la sécurité sociale, que le « trou » est donc virtuel, et que les franchises médicales sont doublement injustifiées (elles font payer les malades pour autres malades et remettent en cause le principe de solidarité).

Enfin, elles ne disent pas que les départs massifs à la retraite devraient être l'occasion d'embaucher massivement et de résoudre le chômage, ce qui permettrait que plusieurs millions de travailleurs aujourd'hui précaires ou sans emploi cotisent au régime de retraite et à la sécurité sociale. Non il n'y a rien à négocier !
    En réponse à la pression de la base, les directions syndicales se contentent d'appeler à de nouvelles journées de grève, mais dispersées, comme si l'objectif était de diviser les travailleurs.

Rien n'est joué

Malgré les manoeuvres des directions syndicales, les différentes mobilisations ont montré la détermination des travailleurs et particulièrement des jeunes travailleurs. En effet le rajeunissement des effectifs, dont beaucoup ont connu auparavant la précarité, donne un caractère plus explosif aux mobilisations et rend la marge de manoeuvre des directions syndicales encore plus étroite. Chez les étudiants, qui ont commencé à se mobiliser contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités, on voit également la détermination. Dès les premières AG, la question de l'unité avec les travailleurs et de l'abrogation immédiate et sans condition de la loi Pécresse a été posée : cette détermination correspond à l'expérience acquise lors de la mobilisation contre le CPE.

La journée du 20 novembre dépasse déjà le cadre de la fonction publique : les travailleurs de France Telecom, de La Poste, ceux des bâtiments et travaux publics (qui se battent pour la retraite à 55 ans), les étudiants appellent à faire grève. Certains dirigeants syndicaux de la SNCF, d'EDF-GDF et de la RATP parlent déjà de reconduire le mouvement à partir du 13 novembre pour faire la jonction avec les autres travailleurs le 20 novembre. Les travailleurs d'Air France parlent déjà d'une nouvelle grève au mois de novembre.

Unifier les luttes et construire la grève générale

La question qui est posée aujourd'hui, face à la dimension des attaques qui correspondent à une véritable provocation de la part du gouvernement à l'encontre de l'ensemble des travailleurs, est de centraliser et d'unifier les luttes.

C'est la seule manière de lever l'obstacle bureaucratique. En 2006, c'est la pression des jeunes et des travailleurs, qui, unis, avaient imposé l'unité aux directions syndicales et avaient contraint le gouvernement à reculer. Actuellement les conditions sont mûres pour que la classe ouvrière s'organise pour combattre les plans du gouvernement.

C'est pourquoi nous appelons dès aujourd'hui tous les jeunes et les travailleurs à se mobiliser dans l'unité pour créer les conditions de la grève générale.

Paris, le 4 novembre 2007
Pour le retour à 37,5 annuités pour tous,

pour la retraite à 60 ans maximum à taux plein :

Retrait immédiat du projet de loi sur les retraites !

Contre la privatisation des universités :

Abrogation de la loi Pécresse !

http://www.gsi-litqi.org/declarcom/an-2007/D-GSI-20071104-mobilisation.h
Re: La lluita contra la privatitzacio de l'educació publica, ha obtingut una petita gran victoria avui, a Tolouse II-Le Mirail (Estat francés)
07 nov 2007
Visto el nivel de protestas por estas tierras, es decir, los que salieron por la LOU y nada màs (un abrazo para los detenidos y, ahora, condenados; resistid, compadres), no creo que ese tipo de acciones sea factible. Las convocatorias siguen cayendo en saco roto debido al aburguesamiento constante de la clase estudiantil. Visto el nivel de criterio, la manera de conseguir un éxito rotundo puede ser convocar un botellonmanifa, al cual sin duda acudirían las hordas de tarados que llenan nuestras facultades...
Salud y resistencia
Traducció al castellà del full anterior
10 nov 2007
UNIFICAR LAS LUCHAS Y CONSTRUIR
LA HUELGA GENERAL.

    Después de algunas semanas la situación política y social en Francia está a punto de evolucionar sensiblemente. En respuesta a los ataques del gobierno asistimos a una aceleración y multiplicación de las huelgas, provocada por el hastío de los jóvenes y de los trabajadores. Los ejemplos más recientes han sido los agentes de la SNCF, de la RATP y de EDF-GDF, contra las reforma de los regímenes especiales de la Seguridad Social, de los estudiantes contra la reforma de las universidades, hasta la del personal de Air France por el aumento de salarios y de las condiciones de trabajo. En toda Europa hay una tendencia a multiplicarse los conflictos, en el sector público como en el privado.

NO HAY NADA QUE NEGOCIAR

    En todo momento el conjunto de estos movimientos han tenido que hacer frente al mismo obstáculo: la actitud de las direcciones sindicales y políticas. Estas últimas buscan ante todo evitar el enfrentamiento con el Gobierno. Para hacer esto, al ser su rol el papel de organizar la huelga, ellas se oponen a la reconducción del movimiento después de la jornada del 18 de octubre y han hecho todo lo posible por impedir que la huelga de Air France se prolongue.
    Los dirigentes de la ex-izquierda plural han aprobado las directivas europeas que ponen en cuestión los derechos de los trabajadores. Las direcciones sindicales compuestas esencialmente por militantes del PS y del PC ...presentan la reforma del régimen de jubilaciones como inevitable, y rechazan levantar la única reivindicación desde el interés de los trabajadores, la vuelta a las 37,5 anualidades con un límite máximo de 60 años para una pensión con la base reguladora total. Estas direcciones se disponen a acogerse a cualquier gesto del gobierno para “negociarâ€?, cuidándose de no contradecir sus mentiras. Ellas callan también que el personal de la RATP, de EDF y de la SNCF tiene una cotización adicional que les permite financiar sus regímenes especiales. Tampoco dicen que una de las primeras medidas del Gobierno ha sido acordar 15.000.000 de regalo fiscal a los ricos, cuando el Consejo de Orientación sobre las Jubilaciones dice que un retorno a las 37,5 anualidades para todos, tanto públicas como privadas, no costarían más de 8.000.000 de euros.
    Ellos igualmente no dicen nada sobre que el verdadero objetivo del Gobierno es acabar con los regímenes especiales para acelerar, a partir del año próximo, la aplicación de la reforma de las jubilaciones y pasar a todo el mundo lo más rápido posible a las 41, 42 y a las 45 anualidades. Ellas no dicen que la patronal, gracias a las bonificaciones sobre cotizaciones de la Seguridad Social (es decir arrancados de los salarios indirectos de los trabajadores) varios decenas de miles de millones de euros a la Seguridad Social, que el “agujeroâ€? es virtual y que las excepciones a la prestación médica son doblemente injustificadas (ellos hacen pagar unas enfermedades por otras enfermedades y ponen en cuestión el principio de solidaridad).
    Y finalmente ellos no dicen que los ceses masivos para acceder a la jubilación deberían ser el momento de contratar masivamente y resolver el desempleo, lo que permitiría que varios millones de trabajadores, hoy precarios y sin empleo, cotizasen por para la prestación de jubilación y ala Seguridad Social. ¡¡ No hay nada que negociar!!.
    En repuesta a la presión de la base, las direcciones sindicales se contentan con llamar a nuevas jornadas de huelga, pero dispersas, como si su objetivo fuera el de dividir a los trabajadores.

TODAVÃ?A NO SE HA JUGADO LA PARTIDA.

    A pesar de las maniobras de las direcciones sindicales, las diferentes movilizaciones han demostrado la determinación de los trabajadores y particularmente de los jóvenes trabajadores. En efecto, el rejuvenecimiento de las plantillas fijas, de entre las cuales muchos han conocido ya antes la precariedad, da un carácter más explosivo en las movilizaciones dejan un margen muy estrecho a las direcciones sindicales.
    En cuanto a los estudiantes han comenzado a movilizarse contra la Ley Pecresse sobre la autonomía de las de las universidades, se ha manifestado la misma determinación. Desde las primeras Asambleas Generales, la cuestión de la unidad con los trabajadores y de la derogación inmediata sin condiciones de la Ley Pecresse ha sido planteada: esta determinación es el resultado de la experiencia en la lucha contra el CPE.
    La jornada del 20 de noviembre sobrepasa mero el límite de la función pública: los trabajadores de France Telecom, de Correos, los de construcción y obras públicas (que se movilizan por la jubilación a los 55 años), los estudiantes llaman a ir a la huelga. Ciertos dirigentes de la SNCF, de EDF-GDF y de la RTAP hablan de dar continuidad al movimiento a partir del 13 de noviembre para unir fuerzas con los trabajadores del 20 de noviembre. Los trabajadores de Air France hablan de una nueva huelga para el mes de noviembre.    

UNIFICAR LAS LUCHAS Y CONSTRUIR LA HUELGA GENERAL

    La cuestión planteada hoy, frente a la dimensión de los ataques que constituyen una verdadera provocación por parte del Gobierno contra el conjunto de los trabajadores, es de centralizar y unificar las luchas. Es la única manera de levantar el obstáculo burocrático. En el 2006 fue la presión de los jóvenes y los trabajadores quienes, unidos, impusieron la unidad a las direcciones sindicales y han obligado al Gobierno a dar marcha atrás. Actualmente las condiciones están maduras para que la clase obrera se organice para combatir los planes del Gobierno. Es por lo que llamamos desde hoy a todos los jóvenes y los trabajadores a movilizarse unidos para crear las condiciones de la huelga general.

POR LA RESTITUCIÓN DE LAS 37,5 ANUALIDADES PARA TODOS, POR LA JUBILACIÓN A LOS 60 AÑOS CON LA PENSIÓN COMPLETA: RETIRADA INMEDIATA DEL PROYECTO DE LEY SOBRE LAS JUBILACIONES.

CONTRA LA PRIVATIZACIÓN DE LAS UNIVERSIDADES: DEROGACIÓN DE LA LEY PECRESSE.
    Paris, a 4 de noviembre de 2007.


GRUPO SOCIALISTA INTERNACIONALISTA
Sección Francesa de la Liga Internacional de los Trabajadores-Cuarta Internacional.
Sindicat Terrassa