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Notícies :: ecologia
França ha d'afluixar el seu parc nuclear.
21 jul 2006
Ara resulta que França, el mirall de tots els pronuclears, es veu obligada a IMPORTAR electricitat dels seus veïns perquè la calor i la manca d'aigüa dificulten la refrigeració dels reactors nuclears i han de funcionar per sota de la seva potència.
Libération - Jeudi 20 juillet 2006 - Grégoire Biseau

*Canicule : EDF manque d'énergie ** ** *
"EDF est en situation de crise."
Pierre Gadonneix, le patron du groupe, a déclaré que, pour la quatrième fois depuis le début de l'année, son entreprise a été contrainte d'acheter de l'électricité à l'étranger (en l'occurrence à l'Italie) pour faire face à une forte demande, due aux températures caniculaires.
Hier, le prix payé par EDF aux Italiens a atteint 160 euros par MW/h, contre 40 euros en temps normal. Généralement, EDF est dans la situation inverse : le groupe français exporte en moyenne 10 % de la production d'électricité à ses partenaires européens. Pour Gadonneix, cette situation est le signe que l'Europe souffre de sous-capacité de production. Il a estimé à environ 500 milliards d'euros, le montant des investissements à réaliser en Europe dans les quinze ans à venir.
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Sud-Ouest - Jeudi 20 juillet 2006*

*ENERGIE
*Un déficit de production contraint EDF à acheter de l'électricité à l'étranger pour faire face à la situation
*Les centrales n'aiment pas les grosses chaleurs
* Plus le mercure monte, plus l'électricité baisse. Les fortes chaleurs de ces derniers jours ont engendré un déficit de production qui a obligé EDF à acheter 2 000 mégawatts sur le marché de gros. Cette situation est la résultante de deux phénomènes. D'une part, une hausse de la consommation en partie liée aux systèmes de climatisation. D'autre part, une diminution de la production, conséquence de l'évolution de la ressource en eau. La baisse de niveau des fleuves et la hausse des températures de l'eau sont en effet de nature à affecter les capacités de production d'EDF, dans la mesure où ces deux modifications de l'environnement des centrales pèsent à la fois sur les volumes qu'elles peuvent utiliser et sur les températures des rejets autorisés
*Mesures exceptionnelles.
*Ces problèmes sont bien évidemment beaucoup plus sensibles dans les sites implantés sur les fleuves que dans ceux du bord de mer. A la centrale de Blaye, trois unités tournent normalement, la quatrième étant arrêtée comme prévu. A Golfech, en revanche, la centrale fonctionne à mi-puissance, et EDF a été autorisée à rejeter dans la Garonne de l'eau à une température légèrement supérieure aux normes habituelles. " L'eau que nous puisons étant déjà à une température plus élevée que celle que nous utilisons en temps ordinaire, il est normal que nous retrouvions cet écart sur l'eau que nous rejetons ", note un responsable EDF. " On pourrait même imaginer une situation dans laquelle la température de l'eau que nous pompons serait supérieure à celle qui est autorisée pour les rejets. " Des mesures exceptionnelles du même type ont été prises pour les centrales de Bugey et de Tricastin, et l'entreprise affirme que les

vallées du Rhône et de la Garonne font actuellement l'objet d'une surveillance continue ". En ce qui concerne la production hydraulique, EDF soulique qu'il s'est attaché " à réduire au maximum la production des barrages les plus sensibles ".
*Les écologistes réagissent.
*Pour deux organisations écologistes qui ont réagi hier à l'annonce faite par EDF, cette situation montre bien les limites du " tout-nucléaire ". " Comme lors de l'été 2003, le parc nucléaire d'EDF est en énorme difficulté, et ce n'est que par des importations massives d'électricité que la France nucléaire évite pour le moment le black-out ", résume le réseau Sortir du nucléaire.

Force est de constater que ces importations d'électricité remettent en cause le mythe franco-français d'indépendance énergétique, puisque EDF et ses réacteurs nucléaires demeurent des géants aux pieds d'argile en cas de fortes chaleurs ", note de son côté l'association Agir pour l'environnement.
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Les Dernières nouvelles d'Alsace - 20 juillet 2006

Canicule / Hausse de la consommation d'électricité
*EDF contraint d'acheter à l'étranger
* En raison des fortes chaleurs des derniers jours qui perturbent la production et font augmenter la consommation, EDF a annoncé hier avoir été contraint d'acheter de l'électricité sur le marché de gros international à hauteur de 2 000 MW. La canicule a entraîné une hausse de la consommation d'électricité de 3% par rapport à ce qu'elle aurait été avec des températures normales pour la saison, en raison d'une utilisation accrue des systèmes de ventilation et de climatisation, a indiqué hier le Réseau français de transport d'électricité (RTE). Avec l'achat d'électricité à l'étranger, il s'agit pour EDF "de faire face à une situation qui pourrait perdurer dans les jours à venir". EDF fait valoir "qu'en période estivale, les ressources en eau, indispensables à la production hydraulique et qui interviennent également dans le nécessaire refroidissement des réacteurs nucléaires et des centrales thermiques, sont naturellement plus faibles." Une hausse des températures qui affecte les capacités de production d'électricité. "Par ailleurs, les très fortes chaleurs de ces derniers jours, supérieures de 3 à 6 degrés aux normes saisonnières, ont entraîné une hausse des températures de l'air comme des fleuves qui affectent également les capacités de production d'électricité", a-t-il expliqué. La canicule se traduit par une augmentation de la consommation d'électricité, a souligné la société, qui demande à ses grands clients de modérer la leur. En plus de l'achat d'électricité à l'étranger, EDF va recourir à plusieurs mesures mises au point après la canicule de l'été 2003. Le groupe va "limiter les arrêts des unités de production nucléaires en bord de mer dont les rejets d'eau sont moins soumis aux hausses de température, tempérer les locaux industriels et de moduler la production." A titre exceptionnel, EDF pourra rejeter sur trois sites nucléaires (centrales du Bugey, de Tricastin et de Golfech), de l'eau dans les fleuves à une température légèrement supérieure aux contraintes ordinaires. Le groupe compte aussi "réduire au maximum la production des barrages les plus sensibles." Les écologistes dénoncent "les limites du tout nucléaire". Après l'annonce de la décision d'EDF d'importer de l'électricité, deux organisations écologistes françaises ont dénoncé hier les limites du "tout nucléaire" en France. "Contrairement à ce qui est affirmé de façon constante par le lobby nucléaire et les autorités françaises, c'est le réchauffement climatique qui s'attaque au nucléaire et non l'inverse", affirme le Réseau Sortir du nucléaire, qui fédère plus de 700 associations. "L'unilatéralisme en matière énergétique crée les conditions d'une faiblesse extrême du système électrique français et doit donc être remis en cause", estime de son côté l'association Agir pour l'environnement. "Force est de constater que ces importations d'électricité remettent en cause le mythe franco-français d'indépendance énergétique puisque EDF et ses réacteurs nucléaires demeurent des géants aux pieds d'argile en cas de fortes chaleurs".
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La Voix du Nord - 20/07/2006 - PROPOS RECUEILLIS PAR CLAIRE LEFEBVRE

Gravelines : la centrale à plein régime Située en bord de mer, la centrale nucléaire de Gravelines fonctionne à plein régime, contrairement aux sites de Bugey, Tricastin et Golfech, sur le Rhône et la Garonne, obligés de réduire leur production en raison des fortes températures. Explications d’Éric Jouen, le directeur de la centrale de Gravelines.
*- Pourquoi EDF a-t-elle dû acheter de l’électricité sur le marché international ?
*" La canicule a un double effet : la consommation augmente à cause des appareils de climatisation utilisés par nos gros clients industriels et les entreprises, tandis que les centrales situées sur les rivières, particulièrement sensibles à l’élévation de la température, doivent baisser leur production. Car lorsque l’eau, qui sert à refroidir les réacteurs nucléaires, est plus chaude en amont, les rejets dépassent les normes fixées. Pour compenser la diminution de la production des trois sites concernés, EDF a dû acheter 2 000 MW. "
*Pourquoi la centrale de Gravelines est-elle moins sensible à la hausse du mercure ?
*" Sa source froide, la mer, se réchauffe moins vite. Prélevée à 20 °C à l’entrée de la centrale, l’eau de mer atteint 30 °C à la sortie. On a donc de la marge par rapport à notre arrêté de rejet fixé à 35 °C. "
*Quelles sont les mesures prises depuis l’épisode caniculaire de 2003 ?
*" Le dispositif pour les périodes de "grand chaud" - parallèlement à celui mis en place pour les périodes de grand froid - prévoit de surveiller les systèmes de ventilation et de conditionnement des installations. Mais surtout, du fait de la sécheresse, qui en 2003, avait aussi réduit le débit des fleuves, on privilégie les sites en bord de mer. "
*On compte donc sur Gravelines...
*" Oui ! Et cela veut dire qu’on limite les arrêts de tranche pour intervention. Ainsi, à Gravelines, cinq unités de production fonctionnent actuellement à plein régime. La sixième, arrêtée début juin, doit redémarrer dans les prochains jours. Le site produira alors 5 400 MW, soit une fois et demie la consommation du Nord - Pas-de-Calais, et 8 % de la production nucléaire française. "
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La Nouvelle République du Centre-Ouest - 20 juillet 2006

*Chinon - Des légionelles mortelles à la centrale nucléaire ?
* Le réseau Sortir du nucléaire a annoncé avoir déposé mardi un référé devant le tribunal administratif d'Orléans pour obtenir des documents sur les concentrations de légionelles dans les circuits de refroidissement de la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire). /" Les tours de refroidissement de cette centrale sont les plus dangereuses en raison de leur hauteur "/ limitée à 28 mètres, a dénoncé Sortir du nucléaire qui poursuit EDF, l'État, représenté par le préfet d'Indre-et-Loire et la direction de la recherche de l'industrie et de l'environnement de la région Centre. /" Ces tours émettent des légionelles qui peuvent être mortelles par inhalation. Les risques sont démultipliés en période de canicule "/, précise Sortir du nucléaire. Les antinucléaires dénoncent par ailleurs /" les graves difficultés rencontrées par le parc nucléaire français en période de canicule : 44 réacteurs sur 58 sont situés en bord de rivière. Quant aux 14 réacteurs de bord de mer, EDF les fait fonctionner à flux tendu, aggravant encore le risque d'accident "/ // ------------------------------------

Le Progès de Lyon - jeudi 20 juillet 2006

*Electricité : EDF achète préventivement à l'étranger
* /L'entreprise fait appel à l'équivalent de deux réacteurs nucléaires pour anticiper une prolongation de la canicule /De minute en minute, le site internet de Réseau de Transport d'Électricité (www.rte-france.com) permet de suivre l'évolution de la demande. La demande correspond aux prévisions. On ne risque pas la rupture. Mais EDF a annoncé hier avoir réalisé sur le marché de gros des achats à titre préventif, à hauteur de 2000 MW (mégawatts) pour faire face à une situation qui pourrait durer. Si cette capacité de production d'un producteur étranger est inutile, l'entreprise la revendra. " Nous voulons assurer nos clients à 100 % ", explique Philippe Huet, directeur optimisation amont-aval trading. Les températures, explique un communiqué, sont supérieures de 3 à 6 degrés aux normales saisonnières. Les réfrigérateurs fonctionnent plus, les climatisations tournent, on irrigue davantage : la consommation est d'environ 4 % supérieure à la normale. D'un autre côté, le rendement des centrales thermiques qui ont besoin d'eau froide, est affecté. Les réserves des barrages sont plus faibles. Les stocks sont en priorité réservés aux besoins touristiques et agricoles, ou conservés pour les pointes hivernales. Marge de manoeuvre limitée. Les hausses de température des fleuves enfin, limitent la marge de manoeuvre pour le nucléaire. La prudence est de mise pour les centrales des vallées du Rhône, Bugey et Tricastin, et de la Garonne, Golfech. Pour le centre de Bugey, un arrêté de juin 2004 autorise à rejeter des eaux de refroidissement jusqu'à relever au maximum à 27 degrés l'eau à l'aval pour une limite habituelle de 26 degrés. Cette possibilité n'est pas encore utilisée. " Nous y parvenons en modulant le fonctionnement de nos tranches à Bugey, mais aussi dans d'autres installations de la vallée du Rhône ", explique Catherine Yazbek, responsable de la communication à Bugey. Mais EDF ne peut décider seul de rejeter des eaux plus chaudes. Le producteur ne peut que répondre à la demande du gestionnaire du réseau. Et RTE ne peut demander à EDF de produire pour équilibrer le réseau, pour éviter qu'une partie de la demande ne soit pas satisfaite, ce qui aurait des conséquences graves. Le déséquilibre potentiel conforte EDF dans sa politique d'investissement, avec l'EPR, mais aussi avec de nouvelles centrales au fioul et de l'éolien.
Mira també:
http://barcelona.indymedia.org/newswire/display/267168/index.php
http://barcelona.indymedia.org/newswire/display/260029/index.php

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