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De interes: el caso del SSP: «Por una Escocia Independiente y Socialista».
24 jun 2004
Reflexiones a cuenta de la experiencia del SSP «Por una Escocia Independiente y Socialista».
Escocia SSP 2003.jpg
De interes para andaluces: el caso del SSP: «Por una Escocia Independiente y Socialista».

Nota de Monfí

Siento no tener tiempo para traducir el articulo. Aunque sea viejo, tiene interes. El SSP tiene representación en el Parlamento escoces (y se ha quedado cerca de entrar en el Europeo, 5,2% nacional y más de 65.000 votos), miles de militantes e influencia social creciente en Escocia.

Resulta que el SSP no es una sección de un partido panbritanico; ni es una federación de un partido británico; ni es una organización federada a una organización británica, ni confederada, ni asociada, ni mantiene relaciones clandestinas u ocultas (como hace aqui Acción Alternativa) a un entramado británico. El SSP es una organización escocesa INDEPENDIENTE y que desde su independencia, forma parte de organizaciones internacionales, mantiene relaciones de colaboración con organizaciones galesas, inglesas e irlandesas y tambien continentales. Una organización escocesa que construye una estrategia escocesa.

Resulta que el SSP se define «Pour une Écosse indépendante et socialiste». No es que reconozca ritualmente el "derecho a la autodeterminación" procedimental, para volver dando un rodeo a apostar por un proyecto británico... No. Está claro. El SSP tiene un proyecto definido: «Le SSP a comme objectif à long terme de conquérir le pouvoir et d'établir une république socialiste indépendante qui fera face aussi bien à la puissance économique des multinationales qu'à la puissance politique de Washington, Londres et Bruxelles». ¿Acaso por eso el SSP no es internacionalista, ni solidario?. ¿Acaso toda la izquierda escocesa es tonta o quimerica?

Resulta que en el SSP se encuentran los homologos escoceses del Espacio Alternativo-ERA, del Militante, de En Lucha-IR y de algunos otros grupos más.

Entonces, ¿que sacrosantos "principios" intangibles, abstractos e intocables son esos que permiten apostar en Escocia por una organización como el SSP -o en Corcega como Manca Naziunale- y por la Independencia y el Socialismo y en Andalucía no?.

¿Porque en Escocia SI y en Andalucía NO?. ¿No será que el problema no está en "los principios" sino en la cobardia, la debilidad o la dependencia políticas de las versiones andaluzas de todas estas organizaciones?.

Cuando os encontreis con algun militante de esos grupos podeis hacer el ejercicio, a modo de preambulo, de plantearle estas cuestiones...

Monfí


¡VIVA ANDALUCIA LIBRE! - INDEPENDENCIA Y SOCIALISMO


Écosse

Le congrès du Parti socialiste écossais (SSP)
«Pour une Écosse indépendante et socialiste».
http://www.scottishsocialistparty.org/
Interview de Frances Curran*
http://www.inprecor.org/481-481/480-481-19.html
* Le SSP vient de tenir son congrès (1). Quels en étaient les principaux débats, qu'est-ce que ce congrès a représenté pour le parti ?

Frances Curran : C'était le Ve congrès annuel du SSP. Je dirais que ce fut le congrès le plus uni. L'expérience de construire le parti concrètement sur le terrain a servi de facteur d'intégration. Nous avons réussi à surmonter beaucoup des problèmes qu'on rencontre forcément quand on cherche à faire travailler ensemble des militants de traditions différentes. Dans les congrès précédents nous avions assisté à des débats conflictuels et à des comportements sectaires de la part de certaines plates-formes (2). Néanmoins, globalement ces congrès ont pris des décisions qui permettaient au parti d'avancer. L'année dernière nous avons eu un débat très controversé sur l'instauration de la parité hommes-femmes pour nos listes aux élections. Il y a deux ans le débat sur l'intégration du SWP (3) et sur les propositions faites par l'Exécutif pour le fonctionnement des plates-formes avait donné lieu à des échanges très vifs.

Dans ce congrès il y a eu des débats sur la question nationale, sur le mouvement anti-guerre et sur la Palestine. Sur ces questions il y avait des positions opposées, des divergences claires. Mais les débats furent beaucoup moins conflictuels et beaucoup plus fraternels que dans les années précédentes.

Le congrès s'est conclu sur une note de mobilisation et de rassemblement du parti tout entier en vue des élections législatives écossaises du 1er mai.

* Justement, comment se prépare la campagne électorale ?

Frances Curran : Chaque phrase du manifeste électoral du parti, un document d'une trentaine de pages, a été soumise au congrès pour débat, discussion et amendements éventuels. A une seule exception, les amendements étaient mineurs.

L'amendement qui a provoqué le plus de débat a été soumis par la plate-forme du CIO (4). Ce qui était proposé était de supprimer toute la deuxième partie du manifeste, qui traite de la question nationale et donne un contenu au mot d'ordre du SSP, «Pour une Écosse indépendante et socialiste». L'amendement voulait remplacer cette partie par des formulations nettement plus ambiguës. Ce qu'il disait en effet était que nous soutenions une Écosse indépendante et socialiste, mais seulement comme composante d'une confédération plus large, englobant l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Irlande. Il avançait également l'idée qu'il serait impossible, à cause de la mondialisation, que l'Écosse prenne en mains son propre destin, ni dans un cadre capitaliste ni dans un cadre socialiste. L'amendement a été massivement rejeté.

Le parti s'est rassemblé autour du manifeste, qui pose la transformation socialiste de l'Écosse, mais qui comporte aussi des propositions très détaillées pour lesquelles un groupe de députés du SSP se battrait dans le cadre des pouvoirs actuels du Parlement écossais.

Le manifeste déclare que «Le SSP a comme objectif à long terme de conquérir le pouvoir et d'établir une république socialiste indépendante qui fera face aussi bien à la puissance économique des multinationales qu'à la puissance politique de Washington, Londres et Bruxelles».

Il prend ensuite l'engagement qu'une fois élus, un groupe de députés SSP lancerait immédiatement une campagne dans le Parlement et dans le pays pour nos six priorités :

La suppression de l'impôt local injuste actuel et son remplacement par l'impôt progressif proposé par le SSP (Scottish Service Tax), basé sur les revenus. Cette mesure bénéficierait à 77 % de la population.
Un repas gratuit et nutritif à l'école pour chaque élève en Écosse, mesure qui s'attaquerait à la fois aux effets de la pauvreté et au très mauvais régime alimentaire de la plupart des Écossais, source de tant de problèmes de santé.
L'introduction d'un salaire minimum de 7,32 livres par heure (c'est le seuil minimum européen) pour tous les salariés du secteur public en Écosse, ce qui est dans les compétences du Parlement.
La création de 24 000 nouveaux emplois dans le secteur public par l'introduction des 35 heures sans perte de salaire.
L'arrêt de la privatisation des services publics et l'annulation des initiatives d'entrée de capitaux privés dans l'éducation et la santé.
L'opposition à la guerre du pétrole qui se prépare et l'action pour lui faire obstruction. Le Parlement écossais n'a pas le pouvoir d'arrêter la guerre, mais nous soutiendrions toute action directe contre elle, par exemple en appuyant les travailleurs des transports qui refuseraient de transporter du matériel militaire destiné à l'Irak.
Le manifeste explique combien coûteraient ces propositions et où il faudrait prendre l'argent dans le cadre du budget écossais actuel.

La partie suivante du manifeste propose 200 mesures pour une nouvelle Écosse, des propositions détaillées couvrant : l'action contre la pauvreté, la santé, l'éducation, le logement, les transports, la démocratie, l'environnement et de nombreuses autres questions.

La partie 4 est intitulée « Un parti avec des principes ». Elle détaille le comportement qu'auront nos élus, qui ne toucheront que le salaire d'un ouvrier qualifié, et qui seront responsables devant le parti. A cette époque où les politiciens sont tellement discrédités à cause des scandales et de la corruption, il est d'une importance primordiale que nos représentant(e)s se comportent de façon honnête, transparente et principielle.

La dernière partie traite de notre vision du socialisme et comment celle-ci doit être enracinée dans les luttes internationales des travailleurs et des opprimés.

Une nouvelle édition, remise au jour, du livre de Tommy Sheridan et Alan McCombes, ÒImagine – une vision socialiste pour le XXIe siècleÓ (publié en novembre 2000) va sortir pour coïncider avec la campagne électorale.

Nous aurons droit à deux émissions à la télévision. Toutes les deux seront réalisées par Peter Mullan, qui vient de revenir en Écosse après le succès international de son dernier film, ÒThe Magdalene SistersÓ.

* Quel est l'état du développement du mouvement anti-guerre ?

Frances Curran : L'engagement de Tony Blair et du gouvernement travailliste dans la campagne guerrière de Bush a provoqué un séisme politique en Grande-Bretagne. Le mouvement anti-guerre a pris des proportions énormes et son impact se fait sentir au sein du Parti travailliste et des syndicats. Pourtant, avec quelques exceptions notables, l'opposition au sein du Parti travailliste est restée très modérée. La gauche du Parti travailliste est extrêmement faible et largement marginalisée.

En Écosse c'est encore plus le cas, parce qu'en Écosse il existe avec le SSP une opposition socialiste claire et crédible face au New Labour. De nombreux adhérents du Parti travailliste ont déjà démissionné pour adhérer au SSP. D'autres ont simplement abandonné toute activité.

Le SSP s'est clairement établi comme le parti anti-guerre. Nous avons pris l'initiative de créer la Coordination écossaise contre la guerre et nous avons joué un rôle central de mobilisation pour les manifestations et rassemblements.

Notre député Tommy Sheridan a proposé au Parlement à plusieurs occasions des résolutions anti-guerre sans équivoque. Il est très identifié au mouvement anti-guerre. Il écrit aussi chaque semaine une colonne dans le Daily Mirror, quotidien à diffusion de masse qui a pris position contre la guerre.

Les expressions de soutien au SSP vont croissantes. Depuis un an nous sommes à 6-7 % dans les sondages. Dans la première semaine de mars deux sondages séparés nous ont accordé 10 % des intentions de vote, le même pourcentage que le Parti conservateur en Écosse. Si ce pourcentage se confirmait le 1er mai — ce sur quoi nous restons prudents — cela nous donnerait 10 députés au Parlement, qui en compte 129. Le dernier sondage nous donne aussi 22 % des intentions de vote à Glasgow, la ville la plus peuplée d'Écosse et bastion du SSP.

La situation politique est très mouvante. Si Blair s'engage dans la guerre sans une deuxième résolution de l'ONU, le gouvernement pourrait se trouver tellement isolé que sa propre position de leader pourrait être remise en cause. S'il s'agit d'une guerre rapide suivi du renversement de Saddam, cela pourrait limiter les dégâts pour Blair. Nous avons pourtant assisté à une radicalisation politique importante et le rejet du Parti travailliste en Écosse a été tellement profond qu'il sera difficile pour lui de reprendre le terrain perdu. Surtout que tout le scénario va se dérouler pendant la campagne électorale en Écosse.

Le premier ministre travailliste d'Écosse a refusé un débat sur la guerre au Parlement, en expliquant que cette question relève des compétences du Parlement de Londres... Cela le met en position de faiblesse, puisqu'il s'agit évidemment de la question politique centrale de l'heure. La pression du mouvement de masse contre la guerre commence à faire apparaître des lignes de fracture dans le Parti travailliste écossais.

* Quels sont les rapports des syndicats avec le parti travailliste et avec le SSP ?

Frances Curran : Le gouvernement ÒNew LabourÓ de Tony Blair poursuit un cours néolibéral depuis son premier jour au pouvoir. Aucune concession n'a été faite au monde du travail ni aux syndicats. Malgré cela la direction des syndicats a adopté une attitude de attentiste, pour ne pas gêner le gouvernement, jouant sur le souvenir des 18 années du pouvoir de Thatcher et des conservateurs et sur la crainte de les voir revenir au pouvoir.

Pourtant la privatisation à grande échelle des services publics, le transfert de millions d'emplois du secteur public vers des sociétés privées, avec des baisses de salaire et une dégradation des conditions de travail, ainsi que l'attitude du gouvernement à l'égard de la grève des pompiers, ont créé une crise dans les rapports entre le Parti travailliste et les syndicats.

Dans plusieurs syndicats, des représentants de la gauche syndicale ont été élus aux plus hautes responsabilités (5). Deux d'entre eux, Mark Serwotka, secrétaire général du principal syndicat des fonctionnaires d'État, et Bob Crow, secrétaire général du Syndicat des cheminots, appellent à voter pour le SSP aux élections législatives. Ils vont également prendre la parole dans nos principaux meetings de campagne.

Un peu partout en Écosse des pompiers font des déclarations de ne plus jamais voter pour les travaillistes. Le SSP sera bénéficiaire de ce rejet, comme le sera aussi le Parti national écossais (SNP) (6). Il sera difficile pour le gouvernement d'enterrer ce conflit le temps de la campagne électorale, puisque de nouvelles grèves sont programmées, même en cas de guerre. Des sections de base du Syndicat de pompiers en Écosse ont soumis des motions pour le congrès du syndicat exigeant la rupture du lien avec le Parti travailliste (7). Dans le climat actuel, si ces motions ne sont pas écartées de l'ordre du jour par des manoeuvres bureaucratiques, elles ont toutes les chances d'être adoptées.

Le SSP a recruté au cours de la grève une soixantaine de pompiers, dont cinq vont être candidats du parti aux élections.

Le processus de rupture du lien historique entre le Parti travailliste et les syndicats est engagé. Certains dirigeants de la gauche syndicale avancent l'idée qu'il est possible de transformer le Parti travailliste, pour qu'il redevienne un parti ouvrier. D'autres comprennent que « la bourgeoisification » du New Labour est déjà allée trop loin et qu'il faut un nouveau parti. La question de créer un tel parti se pose en Angleterre et au Pays de Galles. En Écosse personne ne conteste plus que le SSP soit devenu ce nouveau parti.

Le processus va se poursuivre dans les syndicats et le SSP y sera directement impliqué. Il est trop tôt pour dire quel pourrait en être l'aboutissement en termes d'éventuelles affiliations de syndicats au parti.

* Quel est le bilan de l'intégration du SWP au parti ?

Frances Curran : Cela fait deux ans maintenant que le SWP a intégré le SSP. Leur décision de nous rejoindre constituait un pas en avant extrêmement positif. Ceci dit, le débat se poursuit avec les camarades du SWP sur des questions comme le caractère du SSP, le rôle des marxistes révolutionnaires dans la période actuelle et la construction du parti révolutionnaire. Ces débats ont des conséquences non seulement au niveau des questions de stratégie, mais aussi dans l'action quotidienne du parti. Si l'objectif clef dans la période actuelle, dans le contexte de la radicalisation importante qui se manifeste surtout autour du mouvement anti-guerre, est de construire son propre courant révolutionnaire bien démarqué, alors cela dicte une certaine approche à l'égard du mouvement. Si pourtant l'objectif est de construire un parti des travailleurs pour le socialisme, un parti de masse enraciné dans les quartiers et les entreprises, alors les tâches sont posées différemment.

A plusieurs occasions depuis deux ans, cette différence d'approche a conduit à des conflits très durs avec les camarades du SWP. Mais à chaque fois qu'il y a eu un problème, la direction du parti a engagé la discussion avec la plate-forme SWP et, sans cacher les divergences, a cherché à résoudre le problème par le débat et la concertation.

Je dirais que les camarades du SWP jouent un rôle positif dans le parti. Des membres de leur plate-forme ont été élus à l'Exécutif du parti, ils sont candidats aux élections et ont des responsabilités dans l'organisation de la campagne. Et il y a plus d'unité qu'avant autour du projet du SSP.

Pourtant, ce débat sur la stratégie révolutionnaire va se poursuivre. Il a été largement développé dans Frontline, revue de la plate-forme ISM (.

* Pour conclure, comment résumer la situation actuelle du SSP ?

Frances Curran : Le SSP a été lancé en septembre 1998. A ce moment-là c'était le calme plat sur le front social en Écosse. Quelques mois plus tard nous avons fait notre campagne pour les premières élections au nouveau Parlement écossais. Il y a 72 circonscriptions en Écosse et le parti n'avait les ressources pour se présenter que dans 16 d'entre elles, dont seulement 6 en dehors de Glasgow. Nous nous sommes aussi présentés pour les 8 listes régionales, élues à la proportionnelle. Nous avons reçu 2 % des suffrages, avec plus de 7 % à Glasgow, ce qui a permis l'élection de Tommy Sheridan.

Au cours des quatre ans qui ont suivi ces premières élections, le SSP s'est établi comme une alternative socialiste crédible. Notre croissance et notre extension géographique nous permettent d'être présents partout aux élections du 1er mai prochain. Nous avons été partie prenante de toutes les luttes qui ont eu lieu en Écosse et nous les avons souvent dirigées. Aujourd'hui la radicalisation du mouvement anti-guerre et la montée des luttes sociales nous placent en position d'engranger les bénéfices de notre travail. Les derniers sondages indiquent qu'une personne sur dix en Écosse pourrait soutenir le SSP, un parti dont le programme se prononce sans ambiguïté pour la suppression du capitalisme. C'était inimaginable il y a quatre ans. L'horizon de l'Écosse se dégage, et il est rouge.

Propos recueillis par Murray Smith, le 14 mars 2003

* Frances Curran est membre de l'Exécutif du Parti socialiste écossais (SSP), responsable du secteur international et tête de liste dans la région d'Écosse-Ouest pour les élections législatives du 1er mai. Elle est également rédactrice en chef de Frontline, revue du Mouvement socialiste international (ISM), courant marxiste révolutionnaire très influent dans le SSP.

1. Le congrès a eu lieu les 22 et 23 février à Glasgow. Le Parti socialiste écossais (SSP) est issu du regroupement des forces politiques à la gauche du Parti travailliste et du Parti national écossais, à l'initiative des militants écossais affiliés au Comité pour une Internationale ouvrière (ex-Militant Tendency exclue du Labour Party). Ces militants, en désaccord avec la direction de CIO sur la conception et le rôle du SSP, ont formé le Mouvement socialiste international (ISM). L'essentiel des forces de l'extrême gauche écossaise — dont les militants écossais se réclamant de la IVe Internationale — ont rejoint le SPP. Pour une présentation de la formation du SSP cf. Inprecor n° 447 de mai 2000.

2. C'est ainsi que s'appellent les courants dans le parti. Les principales plates-formes sont celles de l'ISM, du SWP, du CIO (voir ci-dessous) et des républicains communistes.

3. Parti Socialiste des travailleurs (SWP), principale force d'extrême gauche en Angleterre et au Pays de Galles. Ses membres en Écosse ont intégré collectivement le SSP le 1er mai 2001.

4. Comité pour une Internationale ouvrière (CIO), regroupement international dont la principale section est le Parti socialiste (SP) anglais, anciennement Militant. L'ISM faisait partie du CIO, avec lequel il a rompu à cause de l'opposition de la direction internationale au projet du SSP. Une petite minorité en Écosse est restée au sein du CIO.

5. En Grande-Bretagne, dans de nombreux syndicats, les principaux responsables nationaux sont élus directement par les syndiqués.

6. Le SNP, parti bourgeois indépendantiste, tout en s'étant recentré à droite depuis quelques années, se positionne sur la plupart des questions à gauche des travaillistes.

7. Comme la plupart des syndicats en Grande-Bretagne, le Syndicat des pompiers est affilié au Parti travailliste. Depuis deux ou trois ans les liens avec ce parti sont fortement remis en cause dans une série de syndicats.

8. Voir les numéros 8 et 9 de Frontline, disponibles en ligne : http://www.redflag.org.uk
_________________
Mira també:
http://www.scottishsocialistparty.org/
http://www.andalucialibre.tk/

This work is in the public domain

Comentaris

ojo al dato
24 jun 2004
entrevista publicada a Inprecor, revista de la IV, explica-li al Krivine i als seus aqui i alla i perderas la paciencia
Re: Recuperando hitos de la memoria...
25 jun 2004
La génesis de la
nación andaluza


3.

Una identidad es el fruto condensado de la historia de un país. Resume su devenir político, económico, cultural y lingüístico.

Andalucía tiene una identidad claramente singularizada. Su diferenciación cultural es evidente. El habla andaluza actúa como un elemento más de identidad. Posee una configuración económica peculiar, consecuencia de su trayectoria histórica desde la conquista castellana.

Esa identidad ha servido históricamente como base, justificación y marco territorial para movimientos políticos. En la época de crisis del Estado absolutista Habsburgo sirve como bandera al movimiento independentista de 1641 en el que convergen una fracción de la aristocracia y una parte de la burguesía comercial. A partir de la crisis del Antiguo Régimen, reaparece en las luchas políticas y sociales que acompañan la expansión capitalista; en las pugnas entre las franjas burguesas que compiten por su dirección (Junta Soberana de Andalucía, 1835; defensa de la Unión Andaluza, 1857-62; Revolución de 1868; Constitución Republicana Federal de Andalucía, 1883...).

Da origen a un movimiento de recuperación culturalista en las postrimerías del siglo XIX.

Por fin, es fundamento de la emersión de un movimiento explícitamente vinculado a la reivindicación política de esa identidad: el andalucismo histórico (1908-1936). Esta corriente define ya a Andalucía como una nacionalidad.

Politización de la
identidad andaluza y lucha autonomista


7.

El problema nacional andaluz refleja en términos reivindicativos la resistencia a la subordinación económica, a la prostitución y humillación de la cultura andaluza, a la marginación política de Andalucía.

En la Transición, se da salida al malestar acumulado. La demanda de autonomía se hace unánime.

Las movilizaciones del 4 de Diciembre de 1977 (millón y medio de andaluzas y andaluces en la calle) del 2 de Diciembre de 1979, permiten medir el eco del problema.

El pueblo andaluz expresa el deseo de contar con un Poder Andaluz capacitado para, desde Andalucía, aplicar la consigna de Tierra, Trabajo y Libertad; que ejerza el control de los propios recursos y posibilite así la vuelta de los emigrantes. Se aspira a recuperar la dignidad como andaluces, a obtener la igualdad política y económica con las otras naciones del Estado. No acompañan a estos deseos la conciencia clara de los medios para materializarlos ni una definición política expresa de las implicaciones que pueden encerrar para las relaciones entre Andalucía y el Estado español.

Simultáneamente –y al calor de estas movilizaciones- se produce un amplio y diversificado movimiento cultural de recuperación de la identidad andaluza que remarca las señas diferenciales de Andalucía.

El movimiento de masas muestra su fuerza potencial en los días nacionales pero en lo cotidiano se ubica dentro de los cauces reformistas. Los partidos con mayor influencia en él (PSOE, PCE, PSA, PTE) participan de la línea del consenso constitucional y la colaboración de clases. Todos ellos encorsetan las reivindicaciones andaluzas en el marco de la futura Constitución monárquica española. Lo hacen a sabiendas de que esta Constitución negará cualquier perspectiva de Soberanía Nacional para Andalucía. Sin embargo, cargan demagógicamente de potencialidades transformadoras al modelo autonómico establecido en la Constitución. Actúan así ante la presión social que en ese momento recoge ampliamente el deseo de un Poder Andaluz –de alcances inconcretos- que no tienen excesiva dificultad en identificar con la autonomía.

El resonante éxito electoral del Partido Andalucista (entonces aún PSA) en 1979 –cinco diputados y más de 300.000 votos- reflejará esta situación de separación entre aspiraciones y conciencia.

Por la Revolución Socialista y la Liberación Nacional


21.

Para la Liga Comunista Revolucionaria la lucha contra la opresión nacional combina fundamentalmente el rechazo al subdesarrollo producido por la situación subordinada de Andalucía dentro del capitalismo español y la afirmación de nuestra identidad nacional, a partir de la recuperación de nuestra cultura y de nuestra dignidad como pueblo.

Para que el pueblo andaluz alcance su Liberación Nacional entendemos que es necesario conquistar el derecho a la autodeterminación de Andalucía. Es decir, afirmamos que es Andalucía quien ha de definir con plena Soberanía Nacional, cual es su estructuración política y si establece o no, a qué nivel y de que manera, lazos políticos con otras naciones. Esta lucha por la Autodeterminación y la Soberanía Nacional toma la expresión popular de lucha por un Poder Andaluz.

El Poder Andaluz estaría identificado con todos los objetivos de emancipación del pueblo andaluz y con las aspiraciones de la clase obrera y los movimientos sociales: feminista, ecologista, etc. Especialmente debería asumir las tareas siguientes:

Para los comunistas revolucionarios la conquista de este Poder Andaluz implica la superación revolucionaria del Estado de las Autonomías, la eliminación de las barreras constitucionales al gobierno pleno de Andalucía por los andaluces y andaluzas, la satisfacción desde él y desde la autoorganización popular que lo sostenga de las demandas nacionales y de clase. Las medidas necesarias que habrían de responder a esas demandas exceden las competencias que el Estatuto de Carmona y la Constitución española conceden a la Junta de Andalucía. Su puesta en practica requiere un nuevo Poder, un Poder Andaluz real; un poder popular, un poder nacional.

Para alcanzarlo luchamos por establecer una alianza de la clase obrera con todos los demás sectores explotados y oprimidos de forma que la voluntad de acabar con la opresión específica que sufren en tanto andaluces y andaluzas se conjunte conscientemente con la de acabar con la dominación capitalista. Esta convergencia en la lucha se ha de basar en un total respeto por las formas autónomas de rebeldía de esos sectores que, desde hoy, son ya necesarias e imprescindibles para su desarrollo. Tenemos bien presente que el proceso que conducirá a una situación revolucionaria en Andalucía combinará multitud de terrenos y reivindicaciones específicas (obrera, campesina, feminista, ecologista, antiimperialista...), que se desarrollarán formas de autoorganización popular múltiples.

Para la Liga Comunista Revolucionaria, la lucha por la Revolución Socialista y por la Liberación Nacional forman una unidad.

Los comunistas revolucionarios andaluces favorecemos decididamente la formación y extensión de la conciencia nacional andaluza frente y contra el proyecto asimilacionista español; apoyamos la construcción de la nación andaluza que nos esforzamos por dirigir desde el punto de vista de los intereses de la clase obrera y con unos contenidos socialistas y antipatriarcales.

Consideramos que la victoria y por consiguiente la Liberación Nacional de Andalucía exige la destrucción del Estado burgués español. Para conseguir este objetivo lucharemos por la acción conjunta del proletariado y los pueblos de todo el Estado.


Fragmentos de

Los Comunistas Revolucionarios y la lucha por la Liberación Nacional de Andalucía.

Declaración Política
del Comité Nacional de Andalucía de la
Liga Comunista Revolucionaria
(Sección en el Estado español de la
Cuarta Internacional)


Andalucía,
Septiembre de 1988
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4. Cuestión del Sahara
5. Documentos Varios. Textos sobre temas y paises. (Socialismo, Internacional, Cuestión Nacional, Magreb, Palestina, Irlanda, Latinoamerica... etc)
6. Dossier "El proceso LCR-MC", Documentos para la historia y la reflexión de la izquierda revolucionaria

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